Dernières actualités

3 lauréats Nuffield France sélectionnées pour 2024 ! Three 2024 French Nuffield scholars ready for action

Le jury de sélection s’est réuni dans les locaux de l’AGPB pour auditer une dizaine de candidats à la bourse Nuffield France. Après concertation, trois lauréates ont été sélectionnées pour la bourse Nuffield France 2024. Le parcours Nuffield s’étale sur 2 ans. La première étape sera le CSC (Contemporary Scholar Conference) début mars au Brésil.

En savoir plus

Nouveau rapport d’activités

Etiquettes : 

L’association Nuffield France met à disposition son rapport d’activités 2021-2022.

En savoir plus

Notre vision : développer les hommes par l'agriculture

La Bourse Nuffield

La Bourse Nuffield représente une ouverture sur le monde et l’entrée dans un réseau agricole mondial.

En savoir plus

Les Boursiers Nuffield

Professionnels de la production agricole, les candidats doivent être curieux, compétents, communicants avec un bon niveau d’anglais.

En savoir plus

L’Etude

Après leurs voyages, les boursiers doivent rédiger un rapport d’études qui sera publié.

En savoir plus

Les Lauréats

Les Etudes

Face aux enjeux techniques et climatiques, l’agriculture régénérative s’attache à reconstruire l’humus des sols pour améliorer la santé des plantes et la résilience du système. Quels sont les leviers techniques mobilisables par les vignerons pour adapter ces pratiques dans les systèmes de culture ?

Robin Euvrard

( )

Agricultrice en ovin lait sur le rayon de Roquefort, mon sujet d'étude s'est révélé par un simple constat. Sur mon exploitation et d'autant plus depuis la cr ise sanitaire, les ballots de laine de mes brebis Lacaune ne sont plus collectés et finissent par être jetés. Considérée comme un vulgaire déchet après la tonte, la laine présente pourtant de nombreux avantages : annuelle, naturelle et abondante le champ d es possibles s'offre à elle. A travers la bourse d'étude Nuffield, je souhaite présenter des usages innovants à travers un modèle d'exploitation de la laine des brebis Lacaune du rayon de Roquefort. Le but ultime serait de proposer un débouché économique autour de cette matière et ainsi redonner ses lettres de noblesse à la filière laine française.

Laure Théron

( )

Nous avons travaillé avec nos agriculteurs pour optimiser l'utilisation d’intrants, et reconstruire leurs systèmes de culture de manière holistique. Nous avons eu des gains de productivité, de rentabilité et de résilience. Nous arrivons à certaines limites, le cours des intrants explose, la disponibilité n'est pas garantie. Deux solutions s'offrent à nous : identifier des productions à fortes valeurs ajoutées pour créer du revenu et une capacité d'investissement et apprendre à fabriquer, substituer des intrants pour limiter les charges tout en maintenant de forts niveaux de production

Guillaume Tant

( )

Mon projet part de plusieurs constats. D’abord, la pyramide des âges agricoles : d’ici 15 ans, environ 60% des exploitants vont partir à la retraite, et si le nombre d’installation ne bouge pas, 7000 par an ne trouveront pas de repreneur . Ensuite, côté installation, on observe que les reprises des fermes en France s’éloignent du cadre traditionnel de succession filiale, avec entre 2007 et 2013 30% des installations aidées qui ont eu lieu hors cadre familial . D’autre part, même pour les jeunes qui reprennent la ferme familiale, la situation change : le métier qu’ils vont exercer n’est plus celui de leurs parents. En effet, confronté à un contexte environnemental, sanitaire, réglementaire, technique et économique en évolution très rapide, le métier doit s’adapter années après années. Ainsi, on ne nait plus agriculteur, on le devient. Mais qui devient agriculteur aujourd’hui ? Pour quelles raisons les « aspirants agriculteurs » veulent-ils s’installer ? Quels sont les obstacles auxquels ils seront confrontés dans leurs démarches à l’installation, et les cédants pour la transmission de leur ferme ? Les accompagnements qui existent ici et ailleurs permettent-ils la rencontre fructueuse entre les fermes à reprendre et les porteurs de projets ? Ces installations et l’accompagnement dont elles bénéficient permettront-elles de répondre aux enjeux de demain ?

Florie-Anne Wiel

( Lauréate Nuffield France 2022 )

Nous évoluons dans un environnement turbulent, complexe et imprévisible. Les lacunes potentielles en gestion de projet et les difficultés peuvent s’accumuler à l’échelle d’une filière par le nombre et la nature des parties prenantes. Il en résulte des avortements de projet, de l’inertie, du découragement à créer et/ou à changer. Je souhaite ainsi rencontrer les acteurs de différentes filières, de l’agriculteur jusqu’à la mise sur le marché des denrées, pour relever les initiatives, les pratiques innovantes et les facteurs clefs de succès des projets, que ce soit dans la capacité à créer, à coopérer, à mettre en œuvre et à tenir la distance au profit de fermes et de filières résilientes, et bien sûr d’entrepreneurs agricoles heureux dans leur métier et fiers de ce qu’ils bâtissent au quotidien.

Marjorie Lambert

( Lauréate Nuffield France 2022 )

Transition vers le semis direct sur 100% de l'exploitation avec utilisation de couverts végétaux et l'intégration d'animaux (moutons). Arnaud souhaite étudier comment mettre en place sur une exploitation importante le semis direct avec couverts végétaux et élevage dans le but de créer un écosystème vertueux. La bourse Nuffield lui permet d’accéder à un réseau d’agriculteurs et de professionnels à travers le monde et ainsi d’acquérir plus de connaissances. De plus l’agriculture en générale souffre d’un manque d’ouverture et de communication. Arnaud souhaite utiliser cette expérience afin de partager avec le grand publique non seulement sur les différentes pratiques agricoles mais aussi éveiller la curiosité des agriculteurs pour leur permettre de remettre en cause les pratiques traditionnelles.

Boursier Arnaud Charmetant

Arnaud Charmetant

( Lauréat Nuffield France 2021 )

L’agriculture de proximité, un moyen pour connecter ville et agriculture ? La majorité de la population est maintenant urbaine et une déconnexion s’accroit entre agriculteurs et consommateurs... Recréer du lien est donc vital pour répondre ensemble aux enjeux de société. L’agriculture urbaine et de proximité peut être une des solutions pour créer ce lien, qui apporte des services à la ville : augmentation de la biodiversité, régulation des température, rétention d’eau, etc. Je vais approfondir le sujet pour voir dans quelle mesure l’agriculture de proximité peut être un moyen pour connecter ville et agriculture et rechercher si d’autres moyens peuvent également être mis en œuvre pour relier ces deux mondes. Étudier quels liens créer entre les deux sachant que les pratiques et enjeux sont différents dans chacun des contextes.

Boursière Agnès Delefortrie

Agnès Delefortrie

( Lauréate Nuffield France 2021 )

La représentation paysanne aujourd’hui. Entre tradition historique et recherche de légitimité, comment renouveler la représentation paysanne aujourd’hui ? Bertille a travaillé dans différentes organisations agricoles, que ce soit des syndicats ou des associations. L’objectif de son étude est d’interroger les différentes formes de représentation paysanne et de voir en quoi elles contribuent à construire les politiques publiques agricoles et à comprendre en quoi elles sont tenues de s’adapter et d’évoluer compte-tenu du contexte politico-économique.

Bertille Fagès

( Boursière Nuffield 2020 )

Production de viande de bœuf de qualité dans le respect de l'environnement et du bien-être animal. Pour cela, il souhaite rencontrer des éleveurs pratiquant le croisement afin de bénéficier des effets d'hétérosis. Les éleveurs ne cultivant que des prairies de plusieurs espèces associées sans pesticides avec peu de produit de synthèse, pour des animaux heureux et en bonne santé. Des agriculteurs qui conduisent leurs troupeaux dans des environnements hostiles utilisant le croisement pour produire une vache a la génétique adaptée a cet environnements. La production animale est accusée de polluer mais pense qu'il est possible de produire dans le respect des animaux et de l'environnement car les herbivores font partie intégrante de l'écosystème.

Yannick Laban

( Boursier Nuffield 2019 )

Viticulture Bio, horizon 2050. Les vins bio sont-ils durables ? Elle fait partie de la nouvelle génération du vignoble bordelais, une région viticole historique en manque d’inspiration et de repères. Ainsi, son projet a pour objectif de recenser les démarches agro-environnementales et écologiques dans les vignobles étrangers les plus évolués, mais également les initiatives et innovationsafin d’établir un panel d'options possibles pour produire des vins sainement et durablement. La finalité réside, au-delà de l'investissement personnel, à proposer le retour de ses études et constatations à travers un manuel pratique avec trois grandes parties : production, vinification et commercialisation à destination des producteurs de vins, bio convaincus ou non.

Elsa Ménard

( Boursière Nuffield 2019 )

Les élevages d’insectes : un levier vers l’autonomie des exploitations et la durabilité des systèmes agricoles ? Les insectes peuvent être élevés pour les services qu’ils procurent, à destination de l’alimentation humaine ou animale, ou encore pour les produits qu’ils fournissent (soie, cire). Ils constituent une ressource animale sous-utilisée en agriculture, malgré l’efficacité de leur élevage et le faible impact environnemental de cette activité. Par ailleurs, de nombreux insectes sont capables de transformer les co-produits et sous-produits de l’agriculture, y compris les effluents d’élevage. Malgré toutes ces qualités, les différents services procurés par les insectes, pollinisation mise à part, sont le plus souvent ignorés dans la conception des systèmes agricoles.

Chloé Pellerin

( Boursière Nuffield 2019 )

Inventaire des processus de transformation adaptés à une installation de transformation mobile.Aujourd’hui se lancer dans la vente directe de produit laitier implique un investissement important dans du matériel peu utilisé. La transformation serait effectuée comme une prestation de service, sans enlever la charge de la commercialisation aux producteurs qui est un véritable vecteur de valorisation économique et sociale du métier. L’étude permettra d’évaluer l’aptitude à la transformation rapide de différents produits laitiers et fromagers. La rencontre de producteurs en vente directe à travers le monde permettra de construire et évaluer la faisabilité économique de ce modèle innovant.

Vincent Gallard

( Boursier Nuffield 2018 )

Réduction des charges de mécanisation : comment raisonner un investissement optimum en agroéquipements ? Dans une démarche de contrôle des charges de mécanisation, j'ambitionne de proposer un outil ou des méthodes pour estimer le niveau de capital minimum à investir sans pénaliser la performance des chantiers. Gérant de Conseils Agroéquipements, Julien Hérault est spécialisé dans la formation et le conseil en machinisme agricole. Ses prestations sont proposées aux agriculteurs, entrepreneurs de travaux agricoles, concessionnaires et constructeurs. Les axes de travail sont dirigés vers la maîtrise des charges de mécanisation, l'amélioration de la qualité de travail et l'augmentation des performances des chantiers.

Julien Hérault

( Boursier Nuffield 2018 )

L’agriculture de conservation vers la voie de la certification ? Etoffer l’argumentaire technique pour réussir la promotion de cette nouvelle forme d’agriculture : Etude comparative de l’empreinte carbone et de la qualité nutritionnelle du grain produit. Nous sommes confrontés à un marché concurrentiel toujours plus ouvert. Face à cela, il est nécessaire de différentier nos produits par un travail de communication. Nos systèmes de production sont innovants car régénèrent la vie des sols en augmentant la séquestration de carbone. Je souhaite donc travailler : l'empreinte carbone et qualité nutritionnelle des grains produits en comparant le système labour traditionnel à l’agriculture de conservation.

Guillaume Milard

( Boursier Nuffield 2018 )

Produire et commercialiser du lait de brebis à haute valeur ajoutée pour le territoire. L’idée est de Commercialiser des produits à base de lait de brebis à leur juste valeur L'exemple des vignerons français qui ont pris en main la commercialisation de leur production. A la rencontre des consommateurs qui recherchent des produits au lait de brebis pour leurs qualités organoleptiques, diététiques et écologiques. Face à la crise de confiance des consommateurs chinois et au pouvoir d'achat grandissant d'une partie de la population, le marché asiatique peut-il être une opportunité ?

Yolène PAGES

( Boursière Nuffield 2017 )

Dresser un inventaire des systèmes de culture théicoles et des techniques de transformations puis de dégager les facteurs clé de réussite pour les plantations sous climat tempéré. Le lancement de la culture de théier ouvrira la voie à d'autres agriculteurs en quête de voie de diversification et pourrait même se substituer à des productions en perte de vitesse comme c'est le cas avec le tabac dans le Sud-Ouest. Cette étude apportera les éléments indispensables au développement d'une filière thé sur notre territoire.

Stephanie CHANFREAU

( Boursière Nuffield 2017 )

Combiner agriculture de conservation (AC) et agriculture biologique (AB). Il y a encore peu de systèmes qui combinent AB et AC en France. L’objectif de mon étude est d’aller voir dans le monde les systèmes agricoles qui ont su combiner ces deux types de mode de production, d’étudier les raisons de leur succès et de voir quelles sont les adaptations possibles dans les conditions hexagonales.

Maxime Barbier

( Boursier Nuffield 2017 )

Comment les agriculteurs optimisent la valorisation des effluents d'élevage (méthanisation, vermiculture, etc.), et comment cette valorisation s'intègre dans l'exploitation agricole et dans son environnement ? L'idée est de comprendre comment améliorer la durabilité des élevages français par une utilisation efficiente des effluents ?

Maxime Moinard

( Financé par Bio 3G )

Fonctionnement de l’exploitation dans un schéma plus durable en alliant les 3 dimensions : économique (valeur ajoutée accrue), sociale (création d’emplois pour l’entretien et la récolte des framboises) et environnementale (diversification de l’assolement, culture pérenne peu gourmande en intrant, culture mellifère, etc).

Laure Figeureu-Bidaud

( Financée par Crédit agricole )

Développement mondial des nouvelles technologies de monitoring en élevage laitier, ces nouveaux outils (détecteurs de vêlages, chaleurs, capteurs d’activité/rumination, thermomètres ruminaux, analyseurs de lait en continu) répondent à l’accroissement de la taille des troupeaux et au manque de main d’œuvre en France.

Sylvain HAURAT

( Financé par France Génétique Elevage )

Partenaires

Conception : Toutanck