Mon projet part de plusieurs constats. D’abord, la pyramide des âges agricoles : d’ici 15 ans, environ 60% des exploitants vont partir à la retraite, et si le nombre d’installation ne bouge pas, 7000 par an ne trouveront pas de repreneur . Ensuite, côté installation, on observe que les reprises des fermes en France s’éloignent du cadre traditionnel de succession filiale, avec entre 2007 et 2013 30% des installations aidées qui ont eu lieu hors cadre familial . D’autre part, même pour les jeunes qui reprennent la ferme familiale, la situation change : le métier qu’ils vont exercer n’est plus celui de leurs parents. En effet, confronté à un contexte environnemental, sanitaire, réglementaire, technique et économique en évolution très rapide, le métier doit s’adapter années après années. Ainsi, on ne nait plus agriculteur, on le devient. Mais qui devient agriculteur aujourd’hui ? Pour quelles raisons les « aspirants agriculteurs » veulent-ils s’installer ? Quels sont les obstacles auxquels ils seront confrontés dans leurs démarches à l’installation, et les cédants pour la transmission de leur ferme ? Les accompagnements qui existent ici et ailleurs permettent-ils la rencontre fructueuse entre les fermes à reprendre et les porteurs de projets ? Ces installations et l’accompagnement dont elles bénéficient permettront-elles de répondre aux enjeux de demain ?
Gestion intégrée de l’acarien Varroa en apiculture tropicale. Comment protéger et préparer au mieux les filières apicoles des pays insulaires tropicaux à l’introduction de nouveaux pathogènes ?